Les 23 villages

Les 23 villages

Retrouvez ci-dessous un descriptif des 23 villages de la commune ainsi que les hébergements et restaurants présents dans les villages, les manifestations à ne pas rater, les promenades et circuits VTT balisés, les musées, les commerces, …
 
Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à consulter le blog de Monsieur Georges BENOIT, consacré à Vielsalm et ses environs.

 

Bêche

Le nom du village est issu du nom de son ruisseau, le Beche, que l’on retrouve aussi dans So Bechefa.  On vient à Bêche, on ne le traverse pas ! La route ne “va pas plus loin”. C’est peut-être la raison qui incite à flâner dans les environs entre le Grand Bois et le Thier des Carrières. Une cure de grand air garantie ! Dans le village on aperçoit des amas de graviers provenant des travaux d’orpaillage que l’on pratiquait dans le ruisseau au sud du village. Dans les environs on remarque de grandes cavités qui sont en fait d’anciennes carrières d’arkose.

À découvrir dans le village de Bêche

  • La société de sports Aventure Avenature
  • Les gîtes du village de Bêche: Al roussade, La tanière 1, L’épilobe
  • La promenade balisée n°2, losange vert, 13km, au départ du Syndicat d’initiative de Vielsalm
  • La promenade à thème: “Les trésors du Pays de Salm”, au départ de la place de l’église à Salmchâteau
  • Le circuit VTT balisé n°3, 35km, au départ du Syndicat d’initiative de Vielsalm

Bihain

Bihain, proche de la grande Fagne du plateau des Tailles, le village était célèbre à la fin du 19ème siècle pour ses minières desquelles on extrayait du minerai de fer et du manganèse.  Il y avait une « rue des Orfèvres ». C’est le chemin qui longe le ruisseau Saint Martin au nord du village. Des tertres d’orpaillage ont également été signalés dans ce secteur, tout comme des tombes gallo-romaines attestant d’une occupation très ancienne. L’exploitation fut définitivement abandonnée après la 1ère Guerre Mondiale.

D’après plusieurs études, les territoires d’Ottré et Bihain ont dû être englobés dans la donation de Lierneux à l’abbaye de Stavelot, effectuée par Pépin de Herstal entre 687 et 714 et confirmée par Carloman en 747. On y fit construire une chapelle puis une église paroissiale indépendante. Le choix de Saint Martin de Tours comme titulaire de l’église de Bihain semble indiquer que l’église a été érigée à l’époque carolingienne. Modifié au cours du temps, l’édifice fut reconstruit presque entièrement en 1755 et restauré pour la dernière fois en 1951. Notons dans l’église le maître-autel offert par le seigneur du lieu en l’honneur de son frère, cardinal à Rome, qui y mourut en 1867. Sur le tympan figure les armoiries de Sluze et Boileau et les lettres S.A.M.P. (Sui Amici Maesti Posterunt). Une dalle funéraire monumentale de Nicolas Boileau, seigneur de Bihain, mort en 1625, et son épouse Antoinette Bennink, se trouvait au milieu de la nef. Elle se trouve aujourd’hui dans le porche. Parmi le mobilier, pour le 17ème siècle, un maître-autel à retable, la porte de la sacristie, les statues de Saint Roch et Saint Hubert, pour le 18ème siècle, la chaire de vérité, des bancs, un Saint Martin et les fonds baptismaux.

On y trouve actuellement une herboristerie nommée Biogem, le créateur Philippe Andrianne y fabrique des remèdes à base de concentré de bourgeons.

La fagne du Plateau des Tailles et les Tourbières:

La fagne du Plateau des Tailles est une réserve naturelle à la végétation très particulière.  Les tourbières y jouent un rôle hydrologique très important, elles fonctionnent comme de véritables éponges et ainsi, régularisent l’écoulement vers les rivières et constituent une importante réserve d’eau. 

Il y a 25.000 ans, les conditions climatiques du Plateau des Tailles étaient aussi rudes qu’aujourd’hui dans les régions subarctiques.  A cette époque, d’énormes lentilles de glaces se sont formées juste sous la surface du sol.  Après leur fonte, elles ont laissé de grandes dépressions circulaires (les viviers) qui se sont remplies de tourbe.
Les Tourbières résultent de l’activité de végétations très particulières (les sphaignes et les linaigrettes pour la plupart) qui rendent le milieu tellement acide que les débris des végétaux ne se décomposent pas.  Ils s’accumulent alors sur place et forment la tourbe.  Dans leur partie centrale, les tourbières peuvent atteindre une épaisseur de 6 à 7 m (vitesse de croissance annuelle de plus ou moins 1 mm).  Les tourbières jouent un rôle hydrologique très important : elles fonctionnent comme de véritables éponges.  Gorgées d’eau sur toute leur profondeur, elles retiennent une énorme masse d’eau (+ de 14 fois leur volume).  C’est ainsi qu’elles modèrent et régularisent l’écoulement vers les rivières et constituent aussi une des plus importantes réserves d’eau du pays.  
Un peu partout, on exploitait la tourbe pour le chauffage domestique.  Les “trouffleurs” découpaient la tourbe en briquettes que l’on mettait sécher d’abord une à une, en longues rangées, puis par groupes de 3 et, enfin, en petites pyramides.  Chaque famille possédait sa fosse, suivant une concession délivrée par la commune.

ATTENTION Promeneurs : Il est très dangereux et interdit de s’aventurer hors des sentiers dans les tourbières car il y a des endroits où la couche de tourbe est très faible au-dessus de surfaces d’eau profondes de plusieurs mètres !

À découvrir dans le village de Bihain

Burtonville

Le nom de la localité signifie village de Burton. On pense que ‘burton’ est un nom de métier, celui de creuseur de bure, activité en rapport avec les fosses et galeries des environs créées pour l’extraction du schiste ardoisier notamment. En wallon liégeois et en particulier dans le langage des mineurs de charbon, une bure est le puits principal d’une houillère et un burton est un puits auxiliaire d’aération qui provoque un courant d’air dans le charbonnage.

C’est un des hameaux les plus pittoresques de la région. Ce village date sans doute de la moitié du XVIème siècle. Le village est né au passage de deux voies fort fréquentées jusqu’à la moitié du XVIIIe siècle. L’une descend vers Sart-Hennard et Petit-Thier; elle conduisait à Stavelot et Malmedy, presque en ligne droite, les habitants de Rogery, Ourthe, Bèche, Cierreux et Bovigny.

Dès son origine, on y dénombrait une tannerie, un moulin à moudre les écorces de chêne et une fabrique de potasse. Ces industries transformaient des produits issus de la forêt et ont certainement contribué à dévaster la hêtraie du Grand Bois qui subsistait encore au XVIIIème siècle. Au 19e Burtonville était agricole. Quelques fermes, parfois imposantes, sont toujours là pour nous montrer leurs murs d’arkose. D’autres, modernes, gardent au paysage sa vocation d’élevage.

Proche du village: un immense ensemble de bâtiments abrite des usines travaillant le bois. Celles-ci sont des plus modernes. C’est le Parc d’Activités Économiques de Burtonville qui s’étend sur 49 ha. Il se situe entre Petit-Thier et Ville-du-Bois, avec deux accès principaux par la N675. 4 entreprises y sont actives, toutes travaillant dans la filière bois :
– CIBB – centre d’imprégnation du bois
– IBV & Cie – Scierie, transformation du bois. Fabrication de pellets
– JDA Forest – Découpe de bois
– Spanolux – fabrication de MDF et parquet stratifié
A elles seules, ces 4 entreprises emploient pas loin de 600 personnes. Ce parc est géré par l’intercommunale Idelux-AIVE.

À découvrir dans le village de Burtonville

  • Les panneaux informatifs sur la guerre 40-45 devant les maisons du village
  • Un gîte: La maison Célestin
  • Terrasse-petite restauration “À Mi-Chemin”
  • La promenade balisée n°2, losange vert, 13 km, au départ du Syndicat d’initiative de Vielsalm
  • La promenade balisée n°5, rectangle rouge, 8 km, au départ de l’église de Petit-Thier

Cahay

Cahay était le noyau de l’exploitation ardoisière : c’est vers là que convergeaient les chemins d’exploitation. La roche exploitée à cet endroit est un schiste ardoisier ou phyllade. Cette roche représente un stade d’évolution bien précis des roches argileuses : l’argile, par perte d’eau, devient un schiste se débitant en feuillets minces. Le phyllade qui fournit les ardoises provient d’une transformation du schiste. Suite à une augmentation de la température et de la pression du sol, les minéraux composant le schiste ont recristallisé, donnant ainsi une nouvelle roche, plus compacte et plus solide que la précédente, mais toujours feuilletée. Le principal débouché du phyllade était la construction. L’aptitude du phyllade à se débiter en feuillets ainsi que sa bonne résistance aux intempéries sont à l’origine de son exploitation intensive.

Selon les archives, il semble que dès 1500, la fabrication des ardoises existait à cet endroit mais qu’elle était peu importante. A partir du XVIème siècle, un commerce prospère de ce matériau existait à cet endroit et on utilisait déjà les ardoises pour réaliser les toitures des demeures importantes. L’industrie est florissante jusqu’au début du XXème siècle, ensuite elle décline. Si cette industrie a été l’une des principales sources de travail pour les habitants de la région, elle apportait en même temps que le salaire, la maladie et la misère, surtout pour les ouvriers du fond qui respiraient la poussière en permanence. Les ardoisières de Cahay occupaient encore plus de 150 à 280 ouvriers carriers au début du siècle. En 1957, il ne restait que deux exploitations en activité. Elles ont disparu aujourd’hui. Plus récemment, le Thier des Carrières a été entamé par des bulldozers qui ont prélevé des débris utilisés pour la construction de la digue du plan d’eau et l’empierrement des chemins forestiers.

Sur le sommet de la colline, la réserve naturelle du Bec du Corbeau et en point de repère dans le paysage, la tour de communications.

À découvrir dans le village de Cahay

    • La promenade balisée n°2, losange vert, 13 km, au départ du Syndicat d’initiative de Vielsalm
    • Le circuit VTT balisé n°3, 35 km, au départ du Syndicat d’initiative de Vielsalm
    • Les anciennes carrières de schiste sur le dessus du village
    • Le sentier de Grande Randonnée GR5 traversant Cahay

    Commanster

    Commanster signifierait “habitation sur l’eau de la vallée”. En effet : gom = vallée ; han ou an = habitation ; ster ou staer (celte) = rivière. Un peu surprenant, car le village est plutôt situé sur un haut plateau, village agricole, dans une vaste clairière du Grand-Bois.

    L’église Sainte-Anne primitive de Commanster remonte à une époque ancienne. L’érection en paroisse eut lieu le 11 juillet 1842. L’église fut reconstruite en 1898 sur l’emplacement de l’ancienne. Le presbytère actuel a été bâti en 1870 et l’école également. En 1951, on signale une découverte faite en ce lieu. “Travaillant à la restauration des annexes du presbytère de Commanster, commune de Beho, un ouvrier a découvert parmi les dalles de la remise au charbon une pierre tombale du XVIIIe siècle. On peut y lire le nom d’Henri François Baptiste, ancien maïeur de Gouvy, échevin de la Haute Justice du comté de Salm, décédé à Commanster en 1750”.

    Dans les sculptures et les ornementations, on retrouve les motifs de la pierre tombale adossée, non loin de là, dans la cour du presbytère, au mur de la sacristie et qui porte le nom de Dame Anne Pétronille Baptiste, née Scheurette. Ces personnes apparemment fortunées ont résidé au “Vieux Château” , une ancienne bâtisse du 18è siècle dont le portail, la cour intérieure, le four à pain et la décoration des boiseries intérieures valent le coup d’œil. Le château est ouvert le week-end et tient maintenant lieu d’auberge. Il est conseillé d’y déguster une bière locale nommée “la Cervoise de Commanster”. Demandez aussi qu’on vous explique l’étrange mécanisme de l’escalier.

    Sur les hauteurs du village, on peut encore voir d’anciennes bornes de la frontière belgo-prussienne.

    À découvrir dans le village de Commanster

    Dairomont

    Dairomont est un hameau situé à la pointe nord de la commune de Vielsalm, aux confins de la province de Liège, non loin de Mont-Saint-Jacques. Au 13è siècle passait non loin de là une route du pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle.

    La région fut le théâtre d’âpres combats durant la seconde guerre mondiale, pendant la bataille des Ardennes. A voir, le monument 551st PIB, en souvenir de la charge à baïonnette menée par le Lt Durkee.

    À découvrir dans le village de Dairomont

    • La promenade balisée n°7, carré vert, 11 km, au départ de l’église de Grand Halleux
    • Le monument 551st PIB

    Ennal

    Ennal, isolé dans une petite vallée, fait un peu figure de “bout du monde”. Pourtant, ses habitants furent parmi les grands voyageurs et commerçants du pays de Salm. Ennal emprunte son nom au ruisseau Alsena qui traverse le village. Affluant de la Salm (ou plutôt du Glain), il délimitait le territoire de Stavelot et du Comté de Salm. Il fait encore actuellement la limite entre les provinces de Liège et Luxembourg. Il semblerait qu’on y ait exploité un schiste tendre avec lequel on fabriquait des touches, sorte de crayons de pierre à l’ancienne qui servaient à écrire sur une ardoise. Il n’y a plus actuellement de traces de cette industrie.

    La chapelle aurait été construite par Henri-Joseph Honvlez d’Ennal, riche marchand d’articles en faïence et autres produits. Accosté en plein bois par un inconnu entre Wanne et Stavelot, alors qu’il était porteur d’une somme importante, il se crut attaqué. Pour se défendre, il assomma celui qu’il croyait son agresseur d’un coup de gourdin. Pris de remords après avoir reconnu son erreur, il promit d’ériger un sanctuaire en réparation de son geste.

    En 2005, fut créé un sentier didactique sur le domaine forestier appartenant au CPAS de Bruges. Les agents des eaux et forêts ont mis en place des panneaux d’explication sur la faune et la flore locale.

    Aujourd’hui, l’élevage y reste important. On y élève des vaches de race Salers, dont la viande réputée est commercialisée sous l’appellation “Bœuf d’Ennal”.

    À découvrir dans le village d'Ennal

    Farnières

    Situé à une altitude de 410m, Farnières signifierait “l’endroit aux frênes”. Le hameau de Farnières est situé au croisement de chemins très anciens qui menaient de Vielsalm à Saint Jacques et de Lierneux à Grand-Halleux puis la Prusse. Saint Jacques était une étape de pèlerinage sur la route de Compostelle.

    Sur le site de Farnières, se trouve une petite chapelle très ancienne. Son origine n’est pas connue mais la légende nous fait part de son histoire. Un mendiant aurait découvert au pied d’un arbre une statue de la vierge qui, placée dans la chapelle du sire voisin de Rosister, revenait obstinément à l’endroit de sa découverte. On comprit qu’il fallait y édifier une chapelle. Celle-ci fut jusqu’à la dernière guerre un lieu de pèlerinage fort en honneur dans les cantons de l’Est. Certaines personnes âgées désignent encore le chemin de Farnières à Rencheux comme “Lu Voye des Allemands” (La Voie des Allemands). Une réplique parfaite de cette chapelle a été construite au musée de la vie rurale du Fourneau Saint-Michel.

    En 1926, Fernand Orban de Xivry, noble s’occupant beaucoup d’œuvres de jeunesse, y construisit un château, en arkose aux mille couleurs. Ce qui devait être une résidence de chasse recevra une chapelle, des classes et un dortoir et sera offerte par la famille aux pères Salésiens de Don Bosco moyennant la célébration d’une messe perpétuelle à sa mémoire. A partir de 1929, on y enseigna l’horticulture et la pisciculture. Les bois de Farnières en ont gardé la marque dans la variété des essences et la beauté de la forêt. Leurs allées très larges bordées de vieux hêtres constituent pour la forêt une protection efficace contre les vents violents et le feu.

    Actuellement, c’est un domaine ouvert de 43 hectares, dont 5 d’habitat et de parcs, 20 de bois et 18 de prairies. Il accueille le Centre de Rencontre et d’Hébergement Don Bosco, les communautés salésiennes du Centre spirituel Fernand Orban de Xivry et de Notre Dame au Bois. Le restaurant, qui bénéficie d’une incroyable vue panoramique, est ouvert à tous sur réservation. De nombreuses activités de plein air y sont proposées comme l’accrobranche, le disc golf et bien d’autres.

    Une bière blonde de haute fermentation porte le nom de Farnières, vous la trouverez sur place et dans différents points de vente des alentours.

    À découvrir dans le village de Farnières

    Fraiture

    On trouve deux explications à l’origine du nom du village : “fractura”, indiquant une séparation, un partage pouvant désigner un terrain brisé, une fosse ou une carrière et “freudûre”, en relation avec le climat rigoureux de ce village haut perché (555 m).
     
    St Hilaire de Poitiers est le saint patron de la paroisse. La présence d’une chapelle est attestée dans différentes archives dès 1604. La nef de l’édifice actuel date de 1763 et le linteau de la porte est daté de 1830. Suite aux dégâts la seconde guerre mondiale, une restauration a été effectuée en 1957. L’église se distingue notamment par un clocher en forme d’obus. Le cimetière ceinturant le bâtiment comporte 5 pierres tombales de la 1ère moitié du 19ème siècle (dont une signée Piette, Ottré) et 17 croix en schiste du 19ème siècle.
     
    Située dans le haut du village, la Chapelle de Notre-Dame des 7 Douleurs fut construite en 1910 suite à un don de la famille Laurent. On peut y admirer une Vierge en bois sculpté. On trouve une remarquable croix d’intercession en schiste ardoisier datée de 1811 adossée à la maison dite ‘Delhaye’. Le socle est frappé de Notre-Dame de Luxembourg entre deux chandeliers, avec l’inscription ‘Notre-Dame Consolatrice des Affligés’.
    Là où était auparavant situé le village, il existe un étang alimenté par une fontaine qui ne tarit jamais, la fontaine St Hilaire. Elle paraît sortir d’un amas de décombres, dans un vallon bien abrité. On y a retrouvé une cave et les assises d’une habitation, ainsi qu’une certaine somme d’argent, enfouies dans le sol. Non loin du site original du village, au lieu-dit Thier de la Forge, ont été retrouvés des résidus de fer et de verre, ce qui porterait à croire que l’industrie y a été florissante, avec la présence d’une fonderie de fer.
     

    La Baraque de Fraiture: 

    Le carrefour de la Baraque de Fraiture est situé à 652 m d’altitude. C’est le point le plus élevé de la province de Luxembourg et un des plus hauts du pays, après la Baraque Michel. Le plateau domine un vaste horizon de forêts. Au nord, on voit onduler les croupes de la Lienne et de l’Amblève ; au sud, celles de l’Ourthe.
     
    Suite à la construction de la route Aywaille – Bastogne, terminée en 1838, un habitant de Fraiture bâtit au carrefour une baraque de roseaux et d’argile où tout le monde s’arrêtait pour se restaurer. Il a ainsi fait fortune et remplacé sa hutte par une maison en pierre, l’actuelle “Auberge du Carrefour” et le lieu-dit a gardé le nom de Baraque de Fraiture. Jusqu’à la 1ère guerre mondiale, s’y croisaient 2 lignes de malles-poste : Bomal –Manhay – Houffalize et La Roche – Lierneux – Vielsalm. A partir de 1923, le service d’autobus a remplacé les antiques diligences.
     
    Durant l’Offensive des Ardennes en décembre 44, le carrefour de la Baraque de Fraiture fut le théâtre de combats acharnés, ce qui causa de très importants dégâts aux 2 cafés restaurants. Un monument en l’honneur du Colonel Parker a été érigé lors des Commémorations du 50ème anniversaire de la Bataille des Ardennes en 1994.

    À découvrir dans le village de Fraiture

    Goronne

    Goronne a gardé un environnement où l’agriculture reste la marque dominante: vastes prairies et grands troupeaux y occupent le paysage. Le village est sans doute l’un des plus anciens de la région et doit son nom au ruisseau près duquel il se développa jadis.

    La partie la plus ancienne du hameau se situe sous l’église, vers le sud. L’église date de 1864 et renferme un mobilier intéressant, notamment un autel datant de 1693 comportant un retable peint et daté “H. Follet 1695”, ainsi que plusieurs statues du XVIIème siècle.

    Au sud du village, se situent d’anciennes carrières d’où l’on extrayait des ardoises et des pavés, principales industries de la localité au XIXème siècle.

    Le village abrite encore 2 grosses fermes en activité. On y produit des fromages qui jouissent d’une belle réputation.

    À découvrir dans le village de Goronne

    Grand-Halleux et Petit-Halleux

    Les Halleux, grand et petit, désignent un élargissement de la vallée. Des fouilles datant du 19ème siècle attesteraient grâce aux tombes et aux monnaies mises à jour sur le site du Rocher du Hourt, que la région de Grand-Halleux fut habitée dès le 1er siècle de notre ère.

    Jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, Grand-Halleux n’eut pas d’église paroissiale, mais une chapelle qui dépendait de l’église mère de Vielsalm. Située à l’emplacement de l’église actuelle, elle est citée dans les textes dès 1430.  Consacrée en 1865, la nouvelle église est une des plus belles de la région. Elle est conçue en style roman, à trois nefs. L’Offensive des Ardennes endommagea sensiblement l’édifice, qui fut restauré en 1949-1950. Les vitraux sont l’œuvre du maître peintre verrier Vosch d’Ixelles. Le maître-autel en bois plein serait l’œuvre d’un sculpteur liégeois. La chaire de vérité est particulièrement remarquable. Elle est l’œuvre d’Henri Lambert de Petit-Halleux, tout comme les autels latéraux. Le chemin de croix est l’œuvre du peintre liégeois Isidore Lescrenier. Les orgues, d’une belle sonorité, proviennent de la maison Peereboom et Heyser à Maastricht.

    Grand- Halleux a aussi des personnages célèbres, parmi eux le sculpteur Baron Thomas Vinçotte. Ami intime du roi Léopold II, ce grand artiste doit une partie de sa renommée au magnifique buste qu’il réalisa du souverain.

    Le réel essor de Grand-Halleux se fit au XVIIIème siècle, lorsque l’on décida d’y développer les pépinières. Les surfaces occupées par la culture de plantes ornementales et forestières couvrent près de 40ha, plus de 150 variétés y sont occupées. C’est aussi la première localité en Wallonie où l’on a pratiqué la culture «in vitro».  

    Le hameau de Mont-le-Soie:

    Ce nom vient du wallon « Amon l’sôye », « amon » signifiant « chez » et « sôye » pouvant être à la fois un nom de famille et une profession : scieur de bois.  Notez également la présence du Centre Européen du cheval qui est un centre universitaire de recherche équestre ainsi que le point de départ de nombreux circuits équestres balisés

    À découvrir dans le village de Grand-Halleux

    Hébronval

    Hébronval fut le siège d’une seigneurie dès le 14ème siècle, les De la Vaux ou Delvaux de Lierneux et aurait possédé un château. La maison Remy au n°33 serait ce château-ferme qui n’a pas été complètement restaurée à la suite des dégâts de la dernière guerre. Il aurait été la demeure des d’Huart, seigneurs du lieu au 17ème siècle. Il possède des oubliettes et un souterrain qui débouche dans une pâture en contrebas. Une taque porte les armes des d’Huart. Aux d’Huart, succédèrent dans la seigneurie les de Sluze puis les Chalon. La seigneurie d’Hébronval disparut avec la Principauté de Stavelot-Malmedy, annexée à la République Française en 1795. Ensuite, Hébronval fut une mayeurie héréditaire.

    La chapelle fut construite en 1937-1938. Hébronval dépendait de la paroisse d’Ottré et, à part une chapelle castrale construite au 18ème siècle et désaffectée au 19ème siècle, n’eut pas d’édifice du culte avant la chapelle actuelle.

    A Hébronval, sur la route de Salmchâteau, se trouve une croix en schiste sur laquelle est représentée une charrette à deux roues tirée par des chevaux et qui porte l’inscription : «Priez pour l’âme de J.Noël Chalon de Hébronval qui est tombé ici de sa voiture le 29 mars 1831 âgé de 49 ans / Porter ave rip amen / fait à Ottré par Piette».

    La butte de Colanhan, une dorsale d’1 km de long qui culmine à 500 mètres d’altitude est typique des régions de Salm et Haute Lienne. Elle est due au plissement et au soulèvement des bancs schisteux qui recèlent chacun des phyllades de teinte et de textures différentes. Des fosses et des carrières, exploitées à partir du 17ème siècle, l’on tirait des pierres à bâtir et des ardoises. Dans les années 30, la butte servait de point de départ à des compétitions de vol à voile.

    À découvrir dans le village d'Hébronval

    • La promenade balisée n°8, croix verte, 11 km, au départ de l’église d’Hébronval
    • La promenade balisée n°9, croix bleue, 12 km, au départ de l’église d’Hébronval
    • Le circuit VTT balisé n°4, 47 km, au départ du Syndicat d’initiative de Vielsalm
    • Un magasin de meubles et de cuisines équipées, un magasin d’électro ménagers et informatique
    • Ne manquez pas chaque année le 1er week-end d’août la Fête de la Bière

    Joubiéval

    Comme son voisin Sart, ce village est limitrophe de la commune de Lierneux et ainsi de la province de Liège.

    Joubiéval fut aussi le siège de carrières, mais ici, la pierre servait à des usages “spéciaux”: tables de billards, tableaux électriques, bacs à produits chimiques. Il n’en reste, hélas, que le souvenir.

    On y trouve actuellement un musée de collection de matériel de la guerre récolté par un passionné : le Bulge Relics Museum.

    À découvrir dans le village de Joubiéval

    La Comté

    La Comté est posée sur un replat exposé plein sud, quelques maisons y ont gardé l’aspect qu’elles avaient lors de leur construction : des murs épais en moellons plats de schiste, des encadrements de portes et de fenêtres en schiste taillé.

    Ce village est situé à l’extrême ouest de ce qui fut le Comté de Salm. Cette situation justifie sans doute son nom, car passer à cet endroit c’était entrer dans le comté ou en sortir. A l’époque (XIV ou XVème siècle), le village s’est créé le long du chemin de Salmchâteau vers Lierneux et autour d’une source d’eau potable. Il a conservé son caractère ancien : au n° 9, une maison porte sur le linteau la date de 1788 et présente les 4 parçons ou éléments traditionnels d’une ferme. Observez également les maisons nos 8 et 10 qui datent de 1800 et 1803.

    En descendant vers la grand-route, les haies qui séparent les pâtures sont faites de noisetiers, d’aubépines ou de prunelliers et constituent un écosystème très riche qu’il faut à tout prix conserver. En contrebas, sur la gauche, admirez les méandres du Golnay, petit ruisseau très sinueux qui prend sa source à Sart et qui se jette dans le Glain à Salmchâteau. Le long de ces berges croissent des aulnes glutineux, des saules marsault et se développe la flore des marécages. Cette flore caractéristique, nous pouvons la découvrir en traversant le Golnay sur le pont des brebis, dont les origines remontent à 1863.

    À découvrir dans le village de La Comté

    Neuville

    Neuville est encore un de ces villages qui ont vécu de la pierre. Ici, on travaillait “aux carrières” de père en fils. L’église, d’ailleurs, est un parfait exemple de la qualité des matériaux locaux. Dans ce village situé en contrebas des carrières, abondent des constructions de schiste noir et quelques bâtiments anciens laissent encore entrevoir le plan typique de la maison ardennaise.

    À découvrir dans le village de Neuville

      Ottré

      Ottré a longtemps vécu de l’extraction de la pierre à rasoir, du manganèse et du schiste dont on taillait de si belles croix, exemples achevés d’un art populaire typiquement régional.

      Son nom est maintenant connu des géologues du monde entier: I’ottrélite a, en effet, été découverte ici. Roche d’origine sédimentaire schisteuse, de teinte variable bleu violacé à mauve et de texture très fine (grain fin), fissile et présentant une surface de délitage bien lisse. La structure est compacte et homogène. La pierre comporte peu de pores. Les dalles débitées dans ce type de pierre peuvent présenter des bords dentelés, ce qui peut avoir une influence sur l’aspect des joints.

      À découvrir dans le village d'Ottré

      • La promenade balisée n°9, croix bleue, 12 km, au départ de l’église d’Hébronval
      • Le circuit VTT balisé n°4, 47 km, au départ du Syndicat d’initiative de Vielsalm

      Petit-Thier

      Petit-Thier, entre le Grand-Bois et le massif de Mont-le-Soie propose toujours le calme de ses chemins et la douceur de plusieurs vieilles maisons. L’origine de Petit Thier est assez récente. La plus ancienne mention qui en soit faite remonte à 1575. Thier en wallon signifie élévation. La première maison du village dut sans doute être construite sur cette petite colline située entre les thiers plus importants de Mont le Soie et de Burtonville. Le hameau est assez étendu et la traversée de celui-ci vous permettra de découvrir quelques habitations traditionnelles à colombage et au toit de cherbins.

      Au carrefour de Tinseubois se trouve la Croix Rasquin érigée à la mémoire de Jean-Joseph Rasquin né en 1830. Colporteur de tissus, ce dernier est un jour mort en route et on ne l’a jamais retrouvé. Son épouse a alors fait ériger la croix en sa mémoire à cet endroit car il constituait une halte sur le chemin menant à la chapelle de Tinseubois, où elle aimait se recueillir. Une autre croix, la croix Schmitz est en schiste et tient son nom d’un douanier de 21 ans qui se tua accidentellement en vérifiant le chargeur de son fusil.

      De retour vers Petit-Thier, à la sortie du bois, vous apercevez le restaurant Moulin Minguet. À l’origine (vers 1600), ce moulin servait à fouler les textiles, les assouplir et broyer les faînes (fruit du hêtre) pour en extraire l’huile et l’utiliser comme combustible dans les lampes à huile. Converti plus tard en moulin à farine, il fut utilisé jusqu’en 1945.

      Le village bénéficie d’une population importante et les constructions récentes y sont nombreuses. Il est traversé par le RAVeL, qui relie Vielsalm au réseau de la Vennbahn.

      À découvrir dans le village de Petit-Thier

      Provedroux

      Provedroux, haut perché entre le Val de Salm et celui de Ronce, nous semble un peu hors du temps. Les attestataires les plus anciennes du nom de Provedroux remontent au XIVème siècle. Le mot provedroux désignait peut-être à l’origine un petit provendrier, c’est-à-dire un endroit où l’on trouvait de la provendé, de la nourriture, soit pour les gens, soit pour les animaux.

      La traversée du village vous fera admirer quelques bâtisses anciennes, l’église et l’école qui remontent au XIXème siècle. Le château fut la demeure d’un entrepreneur qui était au service de Louis XIV. La ferme Gesnot, située au n°18 est une bâtisse massive et aplatie qui présente le plan général des fermes ardennaises, avec des dimensions remarquables et des moellons d’arkose irrégulièrement disposés. Remarquez le magnifique pignon à l’ouest dont les fenêtres sont bordées de schiste ardoisier d’Ottré.

      À découvrir dans le village de Provedroux

      Regné

      Regné est un village battu par les vents, et recouvert de neige plus souvent que d’autres. Ses paysages sont aussi apaisants que son hiver peut être rude.

      Ici, les gens ont peiné sous terre pour extraire le célèbre coticule, ou pierre à rasoir, dont la région de Vielsalm possède les seuls gisements connus. En 1950, le Thier de Regné comptait une douzaine de fosses d’extraction du coticule (pierre à polir et à aiguiser). De cette industrie ne subsistent encore dans les perrières que quelques puits à demi encombrés de végétation, dont la visite présente quelques risques. Les terrils de déchets d’extraction, ultimes témoins de cette activité, ont été employés comme matériau de comblement pour le tracé de l’Autoroute des Ardennes.

      À découvrir dans le village de Regné

      Rencheux

      Au début du siècle passé, quelques propriétaires de coqs se réunissaient régulièrement au café Rommes à Vielsalm, afin d’organiser des concours de chants de coqs. Dans les années 1930, une dizaine d’amateurs fondèrent la société Les Coqlis de Rencheux. Ils connurent le succès dès la première année: plus de cinquante membres effectifs et de soutien. A cette époque, les concours de chants avaient lieu au Cheval Blanc, l’ancienne cantine militaire. C’est en 1954 que les Coqlis ont rejoint le local Les Amis Réunis de Rencheux, là où se déroulent toujours actuellement les concours de chants de coqs. La saison 60-61 marqua un tournant dans la vie de la société par la création d’un championnat annuel, plus stimulant. En 1984 fut construite la chanterie, pièce annexe à la salle des Amis Réunis où ont lieu les concours de chants de coqs. Le 26 mars 2002, le Conseil communal de Vielsalm décide à l’unanimité de dénommer une partie de la rue du Château, située face à la salle Les Amis Réunis, la rue des Coqlis ! Belle mise à l’honneur de la société des Coqlis!

      Rencheux a longtemps été le siège du célèbre régiment du 3e Chasseurs Ardennais et nombreux sont ceux qui y sont venus pour faire leur service militaire. Hélas, la réforme des forces armées a décidé en 1992 de la fermeture définitive de la caserne. Adieu les bérets verts ! C’est un peu comme si on avait ôté son âme au village, mais heureusement, le site a été réaffecté et les noms des rues et places qui le composent rappellent son fier passé. Vous y trouverez la laverie Les Lavandières du Bonalfa, une salle de sport, les locaux de la Croix Rouge, un petit musée dédié au Général Jacques Baron de Dixmude, un restaurant social, une galerie d’art La S Grand Atelier, un centre d’éducation canine, …

      Tout à côté, le Parc d’Activités Economiques de Rencheux qui couvre une superficie de 1,99 ha. Plusieurs entreprises y sont implantées : les Carrelages Remy Fransolet ; les halls de stockage Claude Choffray et Nadin Global Solutions, entreposage de marchandises et containers, gardiennage de meuble ; DJP Concept, cloisons, isolation et faux plafonds ; Les Hautes Ardennes, une entreprise de travail adapté ; la Menuiserie Neulens, menuiserie générale et construction de maison en ossature bois. Ce parc est géré par l’intercommunale Idelux-AIVE.

      Rencheux est aussi un centre scolaire important dans la commune de Vielsalm, avec une école communale primaire, les sections techniques de l’Athénée Royal Vielsalm-Manhay, un institut de promotion sociale et un institut d’enseignement spécialisé primaire et secondaire tourné entre autres vers l’horticulture.

      À découvrir dans le village de Rencheux

      • La promenade balisée n°4, losange bleu, 12 km, au départ du Syndicat d’initiative de Vielsalm
      • Le circuit VTT balisé n°1, 16 km, au départ du Syndicat d’initiative de Vielsalm
      • Le circuit VTT balisé n°2, 21 km, au départ du Syndicat d’initiative de Vielsalm
      • Le site de l’ancienne caserne des Chasseurs Ardennais
      • Le musée Général Jacques
      • Les concours de chant de coq dans la salle du village le dimanche matin (d’octobre à fin juin): Les Coqlis
      • Ne manquez pas chaque année la brocante qui a lieu fin septembre sur le site de l’ancienne caserne
      • Salle de sport le dojo de la Salm
      • Tir à l’arc
      • Herboristerie Herbalgem

      Salmchâteau

      Le village date de l’époque de l’édification du nouveau château des Comtes de Salm, au 14e siècle. Erigé sur une butte présentant une meilleure position stratégique, il remplace celui construit à Vielsalm en face de l’église. Afin d’éviter toute confusion avec le premier château, il sera appelé Nova Salma, un nom qui évoluera avec le temps pour devenir Salmchâteau. Les premières habitations vont s’élever sur la rive gauche du Glain. C’est encore aujourd’hui le cœur du village et on peut y observer quelques maisons bien conservées. Dès le 17e siècle, le château subit de nombreuses destructions et reconstructions. Durant la seconde guerre mondiale, les soldats américains se sont même servis des pierres de la muraille pour remblayer les routes. Il ne subsiste aujourd’hui que deux vieilles tours, des oubliettes et les ruines du portail. Le site est propriété privée et monument classé.

      En aval de la Basse Ville, le long défilé de la Fosse Roulette, gorge étroite et profonde de plus de 200 m qui relie Salmchâteau à Vielsalm. Ce défilé constitue un site impressionnant fait de falaises et escarpements schisteux ainsi que de vastes pierriers. Sur la rive droite au lieu dit “bec du corbeau”, un escarpement rocheux qui domine la vallée de 180 m, se trouve un refuge de l’époque celtique. Sur la rive gauche, deux carrières de coticule.

      Le coticule a fait la réputation du village. C’est une roche unique au monde qui se présente en fines veines de teinte jaune beige et d’épaisseur variable disposées en couche entre les phyllades violets. Il est composé de grains très fins de grenat liés par un ciment argileux.  Le grenat est un des minéraux les plus durs après le diamant, c’est sa présence qui confère à la roche sa propriété abrasive.  Le coticule fut exploité comme pierre à aiguiser les rasoirs du barbier, les outils du menuisier et les instruments du chirurgien. Le musée conserve le souvenir d’une activité unique au monde. L’atelier authentique montre les différentes étapes de la fabrication avec toutes les machines en état de marche.  La pierre à aiguiser de la région de Vielsalm était à ce point prisée qu’elle était expédiée vers tous les continents.  Des destinations telles qu’Allemagne, Chypre, Kenya, Palestine, Inde, Australie, Usa, Cuba, Argentine etc.  De nos jours, le coticule est toujours exploité à Sart-Lierneux, par la société Ardennes-Coticule.

      Le Rivage, le Pont Madeleine évoqué par Victor Hugo, l’église Saint Servais et ses grandes orgues et même le cimetière… Autant d’éléments caractéristiques du village qui gardent encore aujourd’hui le charme d’antan. Les autres quartiers, plus récents, ne sont pas en reste eux non plus ! Salmchâteau est un village où il fait bon vivre, entre école et terrain de football, entre fanfare et traditions celtiques, entre calme et effervescence.

      À découvrir dans le village de Salmchâteau

      Vielsalm

      Aux allures de petite ville, Vielsalm, est depuis longtemps le chef-lieu de la commune et du canton. Elle est aussi le siège d’un doyenné et aujourd’hui, un important centre touristique.
       
      Vers les années 1150, un premier château est construit sur le promontoire qui fait face à l’église actuelle de Vielsalm. A l’époque, il existait un véritable fossé à l’emplacement de la grand-route actuelle, ce qui isolait le site du château. Les comtes s’installèrent ensuite à Salmchâteau. L’ancien château de Salm deviendra tout naturellement Vetera Salma ou Vieille Salme et enfin Vielsalm.
       
      La première église de Vielsalm date de 1715 et fut détruite en 1944. On y trouve des fonds baptismaux du 11e siècle et une pierre tombale qui serait celle d’Henri VI de Salm décédé en 1360. Le bâtiment actuel fut reconstruit en 1953 sur l’emplacement du précédent et terminé en 1956. De style pseudo-gothique, sa flèche pointe à 50 mètres du sol. Les cadrans de l’horloge, avec leurs chiffres remplacés par des figures en métal doré évoquent la vie religieuse, mais aussi l’histoire locale et la chasse à courre.
       
      Dans le quartier ancien du Tienne Messe, à l’arrière de l’église, on trouve quelques maisons en matériaux traditionnels, ardoise et schiste. C’est aussi le lieu où se réunissent chaque 20 juillet Les Macralles du Val de Salm, une confrérie folklorique qui met à l’honneur les sorcières. Une statue de Gustine Maka, une fontaine en l’honneur du garde champêtre, un balai et des fresques peintes ponctuent la localité de références légendaires.
       
      Le lac des Doyards, créé en 1975 occupe les terres traversées par le Glain en contrebas de Vielsalm. Elles constituaient sous l’ancien régime le douaire, la source de revenus du desservant de la paroisse. On les désignait d’un mot wallon : les doyards et ce nom est resté. C’est le plus grand lac artificiel de la province du Luxembourg, il couvre près de 13 ha. Le déversoir est un ouvrage de sécurité, large de 10 m qui permet l’écoulement de 108 m3/sec en cas de crues exceptionnelles. La digue de retenue est constituée de déchets de schiste et de 12.000 m3 de remblais non pierreux. Paradis des amateurs de pêche et de promenade, cet espace est très riche tant au point de vue de la flore que de la faune.

      À découvrir dans le village de Vielsalm

      Ville-du-Bois

      Ville-du-Bois doit sans doute son origine à un charbonnier venu installer sa hutte au milieu des bois, au 16e siècle. Le village fut longtemps le plus important de la commune. Il a gardé quelques maisons typiques aux toits en pente faible, ainsi que des bâtisses qui possèdent encore des éléments du XVIIème siècle. Malgré des aménagements récents, elles laissent encore entrevoir le plan type de la maison ardennaise. L’ardoise utilisée pour les toitures, épaisse de plus d’1 cm vient des carrières proches de Cahay : ce sont les cherbins.
      La partie la plus pittoresque du village est le Tneu Ru, ainsi nommé à cause du petit ruisseau qui sépare le hameau en deux parties. Vous le longez un moment en empruntant la liaison RAVeL qui va de Vielsalm à Poteau.

      À découvrir dans le village de Ville-du-Bois

      • La promenade balisée n°1, losange rouge, 13 km, au départ du Syndicat d’initiative de Vielsalm
      • Le circuit VTT balisé n°3, 35 km, au départ du Syndicat d’initiative de Vielsalm
      • Le Ravel (route vélo) qui rejoint Saint-Vith
      • Les gîtes à Ville-du-Bois: Old Cottage, Amon Saze Cannes, Li badet, Le Rond Chêne.
      • La grande brocante qui a lieu chaque année le premier dimanche après le 15 août

      Avenue de la Salm, 50
      6690 VIELSALM

      +32 (0)80 21 50 52

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